Publié le 15 Juillet 2025

Avec beaucoup de retard, ce quatrième numéro des moissons de l'Œil parait enfin et avec une nouvelle première et quatrième de couverture. 

Toutes mes excuses aux différents auteurs et tous mes remerciements à Christine Dilmi, sans elle, rien n'aurait été possible, cette belle revue ne serait pas sortie des Possibilités multiples offertes par l'Esprit.

Beaucoup de retard pour un ultime numéro 4. Mais c'est un beau numéro 4. "Légèrement heureux" d'y voir Frédéric, Maxime, Christine D., Claire très fidèle depuis le premier numéro d'Avril 2024; et puis Valérie, belle âme (comme l'on dit).

Le temps est venu de la non-dispersion, l'ArkhêoHiéroKosmogamie requiert maintenant toute mon attention. Et c'est bien dans le sens de Deutéronome 6; 5: Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Pas de temps, pas d'efforts, pas de concentration pour d'autres directions. Pointer vers la Nuit lumineuse et Voir.

MERCI

Les moissons de l'Œil; coolLibri.com  rubrique Bibliothèque: tapez serge simonotti dans la barre de recherche.

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Publié le 4 Juillet 2025

Un jour, je rejetai toutes notions de mon esprit. Je renonçais à tout désir. J’éliminai tous les mots avec lesquels je pensais et me senti en paix. J’éprouvais une impression un peu étrange, comme si j’avais été transporté dans quelque chose, ou comme si nous touchais quelque puissance inconnue…et ztt ! J’entrai. Je perdis les limites de mon corps. Ma peau était toujours là, certes, mais j’avais l’impression d’être au milieu du Kósmos. Je parlais, mais mes paroles avaient perdu leur sens. Je voyais des gens venir vers moi, mais ils étaient tous le même homme. Tous étaient moi-même ! Je n’avais jamais connu ce monde. J’avais cru que j’avais été créé, mais alors « nous » devais changer d’avis : « nous » n’avais jamais été créé, j’étais le Kósmos ; il n’y avait plus de M. Sasaki !(1). 

Et tout ce dont l'ArkhêoHiéroKosmogamie parle et propose (sans mercantilisme) tient en ces quelques mots : un jour je rejetai toutes notions de mon esprit. C'est bien cela le centre d'intérêt, l'obligation (même si ce terme sera rejeté par la junte bien pensante de la spiritualité d'occasion, de seconde main), l'obligation première, le premier travail comme un premier désir. Cela prend du temps et cela prend de la place, beaucoup de place; ce qui fait que "cela-moi" se vide. Alors, premier bol de vinaigre, tout ce qui n'est pas ce "vide" prend l'apparence de l'inutilité, d'une perte de temps, c'est-à-dire, devient illusoire bien que continuant à se dérouler.

Et ce rejet est le chemin qui conduit à la Voie de Connaissance.

                            Sokei-an Sasaki Image empruntée au sitehttps://www.wisdom2be.com/ 

 

(1) Sokei-an Sasaki (1882-1945) moine et maître bouddhiste zen. Extrait de Zen Notes, volume 1, numéro 5 repris par Alan W. Watts dans son ouvrage Le Bouddhisme zen, éditions Payot petite biblio page 171.

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Publié le 3 Juillet 2025

L'ArkhêoHiéroKosmogamie l'exprime oralement dans ses Rencontres et également dans ses écrits en apportant les compléments d'informations nécessaires: Il n’y a pas de chute, pas d’expulsion d'un Paradis terrestre, pas de faute commise par Adam, qui n'est pas un nom propre donc, pas un individu, mais l'idéation même de l'Humanité en étant Intention Naturelle-Intellect et pas plus par Ève qui symbolise l'Âme Principe. Quant au serpent, laissons-le être symbole de la Connaissance vraie.  Genèse 3, 21 et 3, 23. L’individu cherche à distance de lui ce qu’il est déjà. Cela est exprimé de mille façons depuis toujours. Mais qui Écoute, Entend et Réalise ? Pour cela, il faut que s'effectue une véritable métamorphose afin de devenir conforme, en conformité de verticalité, en conformité d'Harmonie, en conformité de Connaissance. Or en cela l'individu, le moi-je, celle celui qui veut la Connaissance, l'Éveil, la Métanoïa pour eux-mêmes et y participer ne peuvent rien. C'est une réalité. Il n'y a pas de résurrection sans crucifixion! Pas de Connaissance sans perte du savoir despote, pas d'Éveil sans endormissement de l'individualité dirigeante.

Le fait que l’individu cherche à distance de lui ce qu’il est déjà, souligne la nature souvent illusoire de la quête extérieure, alors que la véritable transformation commence en soi, par une Métanoïa, un retournement réel, non mental (aspiration réelle pendant les Rencontres, retour à la conduite classique en dehors) un changement de regard et de conscience, mais qui s'opère sans participation égotique. La métaphore de la crucifixion et de la résurrection évoque que pour se laisser saisir, il faut laisser derrière soi et ne pas se retourner, quoi qu'il se passe dans la plaine du monde. c'est cela le prix de la renaissance a une compréhension plus profonde.

 

   © Serge Simonotti  Mont Saint Odile.

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Publié le 20 Juin 2025

La contemplation sans objet est un des sommets de la vie intérieure, un état d’être pur où l’esprit cesse de projeter, de nommer, de diviser. Elle ne vise pas une chose, un concept, ni même une expérience : elle est présence nue, car il n’y a plus que le regard pur, sans direction.

Elle est : sans intention : pas de but, pas d’attente. sans saisie : ne s’accroche à rien. Une vacuité vivante : où la conscience est pleine d’elle-même, sans se fixer.

Elle ne s’obtient pas, elle se dévoile.

« Ce que tu cherches, tu l’es déjà. »

Phrase connue, écrite et répétée partout…avec si peu d’Aspirantes, d’Aspirants, de Disciples. Phrase facile à dire, qui pourrait faire croire que tout le monde est Cela…oui, exacte, mais encore faut-il l’éprouver réellement ! Or personne, aucun individu ne peut l’éprouver cette Contemplation qui est abandon de toute orientation. Mais pas seulement pendant la « pratique », « l’exercice » …deux mots caducs !

Les Postulats de l’ArkhêoHiéroKosmogamie s’ils sont établis dans l’ordre, mènent à ce climat sans nom qui pourtant est là avant la pensée, entre les pensées, après la pensée. Avant le corps, les émotions. Il est présence intemporelle, véritable Identité. La contemplation sans objet est le regard qui se renverse vers ce que nous nommons le Champ et qui s’y fond en se laissant envahir. Alors que disparaît l’idée d’une contemplation sans objet sans les prémisses du sacrifice. C’est-à-dire de la « révision » sans complaisance de l’illusoire « idée d’être soi », d’être ceci ou cela.

                                  © Serge Simonotti.

 

 

 

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Publié le 20 Juin 2025

Remise en cause de :

"Cherchez et vous trouverez". Évangile de Matthieu 7,7. 

"Chercher, c'est se tenir en dehors de ce que l'on cherche, ce qui rend la Réalité essentielle et permanente même de la recherche - l'Êtreté unitive - définitivement inaccessible. La recherche en tant que réflexion participative installe une corporéité superficielle à égale proportion de la considération que l'on a de soi."

Cette phrase propose une critique métaphysique de l’acte même de chercher, en soulignant un paradoxe fondamental : chercher suppose une séparation entre le chercheur et ce qui est cherché, ce qui rend l’unité avec l’objet de la quête - ici nommée Réalité essentielle ou Êtreté unitive - fondamentalement impossible.

Cela évoque une distance ontologique. Chercher implique une dualité : un sujet (le chercheur) et un objet (ce qui est cherché). Cette posture exclut d’emblée l’union ou la fusion avec l’objet, car chercher suppose que l’objet n’est pas encore là, qu’il est ailleurs, séparé. L’Êtreté unitive évoque ici une réalité non-duelle, immédiate, qui ne peut être cherchée sans être déjà perdue dans le mouvement même de la recherche. Le verbe "rendre... définitivement inaccessible" marque une condamnation : tant que l’on cherche, on reste à l’extérieur de ce qui ne peut être connu que par coïncidence, par présence, par être. L'ArkhêoHiéroKosmogamie évoque ici des échos du soufisme, du taoïsme ou encore de l’advaita vedānta, où la Vérité ultime ne se trouve pas, mais se réalise en l’abandon de la quête égotique. 

Quant à  la corporéité superficielle, elle établit une corrélation entre la recherche et un renforcement de l’ego : plus je cherche, plus je me considère comme celui qui cherche, et plus je me fixe dans une forme, une corporéité superficielle. Cela signifie que le chercheur devient prisonnier d’une image de lui-même, une structure rigide et extérieure, éloignée de l’intime essence fluide de l’Être.

La phrase proposée déploie une critique radicale de la quête spirituelle qui en fait, est existentielle, dès lors qu’elle est animée par la séparation. Elle suggère que le véritable accès à l’Êtreté ne passe pas par la recherche, mais par l’abandon, la dissolution du chercheur, voire la désidentification du moiMais cela ne signifie pas "qu'il n'y a rien à faire" comme le déclare des "éveillés mentaux modernes". Mais ceci est une autre histoire...dont la réponse se trouve dans : frappez et l'on vous ouvrira, demandez et l'on vous ouvrira. Évangile de Matthieu 7, 7-8.

 

                                    © Serge Simonotti.

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Publié le 18 Juin 2025

Le muable (ce qui change) ne peut être perçu que par l’immuable (ce qui ne change pas). L’être, muable en toutes ses qualités, ne peut être perçu que par l’immuable Êtreté, qui, en ArkhêoHiéroKosmogamie, est "l'Éveillé qui a éprouvé l'Onction divine, métaphysique, c'est à dire, la Connaissance". Cela signifie que tout ce qui change (le corps, les émotions, les pensées, les phénomènes du monde) ne peut être véritablement connu, reconnu ou perçu que depuis un point de vue qui, lui, ne change pas. Si l'observateur lui-même changeait constamment, il ne pourrait établir la moindre continuité ou compréhension du changement. Il faut donc une conscience stable qui traverse la conscience ordinaire, classique que tout le monde connaît (la même chez tout le monde), une présence immuable, pour voir le mouvement. L’individu, dans ses aspects psychologiques, physiques ou existentiels, est constamment en transformation : il pense différemment, ressent différemment, change de corps, de perception, etc. Il est donc muable dans toutes ses qualités, jamais exactement identique à lui-même d’un instant à l’autre. Nous l’avons exprimé à maintes reprises, le terme "Êtreté" renvoie à un principe ontologique fondamental, au cœur même de l’être individuel : une forme d’être pur, stable, non conditionnée et permanente.
Seule cette Êtreté, immuable et silencieuse, peut réellement voir les changements de l’être, parce qu’elle ne participe pas elle-même à ces changements. Tragédie ou Comédie ? L’idée d’être n’est pas l’actrice ni l’observatrice de l’ensemble des changements. La connaissance véritable du changement exige un fondement qui, lui, ne change pas. Nous ne pouvons être conscients de notre propre transformation (physique, mentale ou spirituelle) que parce qu’il existe, en nous, en deçà de nous (et non pas "au-delà), au cœur du cœur biologique, une présence qui reste elle-même immobile et intemporelle, l’immuable Êtreté imbibée de l'Être, Lui-même émanant du Non-Être. C’est ce regard intérieur, silencieux, non affecté, qui perçoit tout sans jamais être modifié.

                            Qui voit le photographe qui photographie un photographe ? Qui est avant ?

 

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Publié le 13 Juin 2025

Saint-Jean de la Croix (1542–1591) :

Le Cœur comme Fournaise de l’Amour Divin

Saint Jean de la Croix, réformateur du Carmel avec Thérèse d’Avila, est l’un des poètes mystiques les plus profonds de la tradition chrétienne. Théologien, ascète et contemplateur, il n’est pas ésotériste au sens traditionnel d’une doctrine occulte, mais ses écrits sont pénétrés d’une profondeur intérieure qui touche au mystère du divin au plus intime de l’homme. Dans son œuvre, le cœur est omniprésent — mais sous des formes voilées : il est la "nuit", la "blessure", le "feu", l’"ardeur", le "centre" — autant de symboles du centre sacré de l’être où Dieu se donne à connaître.

La Nuit obscure du cœur : purification et vide divin :

Dans la fameuse Nuit obscure, Saint-Jean décrit le processus de purification de l’âme, où Dieu dépouille le cœur de tous ses attachements sensibles et intellectuels. Ce n’est pas un simple désert spirituel : c’est un acte de feu mystique. Le cœur est ainsi « vidé » de tout ce qui n’est pas Dieu, pour devenir un pur cristal à travers lequel la lumière divine peut passer. C’est ce qui se passe lors des Postulats pratiques proposés par l’ArkhêoHiéroKosmogamie, à condition qu’ils soient pratiqués de façon régulière et intensité. L’ésotérisme chrétien enseigne que le divin ne peut naître dans le cœur qu’à condition que celui-ci soit libre de toute possession : Dieu n’entre que là où il n’y a plus rien d’autre.

La blessure d’Amour : le cœur transpercé.

Dans le poème Vive flamme d’amour, Saint-Jean décrit l’âme comme un bois sec enflammé par Dieu. Le cœur y est présenté comme transpercé d’un trait de feu (1) :

« Ô vive flamme d’amour,
qui blesse tendrement
de mon âme le centre le plus profond... »

Ce « centre le plus profond » du cœur, c’est le sanctuaire intérieur où Dieu agit en secret. La « blessure » dont il est question n’est pas souffrance, mais extase d’union : elle est le signe que Dieu est passé et qu’il laisse une marque incandescente dans l’âme. Le cœur devient un lieu de combustion lente, une chambre nuptiale où l’âme s’unit à Dieu dans un silence brûlant.

 Le centre de l’âme : lieu ésotérique de l’union :

Jean de la Croix parle souvent du « centre de l’âme » comme du lieu où se produit l’union la plus intime avec Dieu. Ce centre est au-delà des sens, de l’intellect, de la volonté : c’est un lieu caché, où seul l’Amour (sans affects) agit. Dans une vision ésotérique, ce centre correspond à ce que certains appellent le « sanctuaire du cœur » ou encore le « point d’éternité », mais aussi la Caverne, le Tabernacle... C’est le lieu où l’âme « devient Dieu par participation », non par essence. Il ne s’agit pas ici d’un panthéisme (2), mais d’une mystique de la déification (théosis), inscrite dans la tradition patristique (3) et reprise par les mystiques comme Jean.

 Union nuptiale : le cœur épouse le Verbe.

Dans Le Cantique spirituel, Jean décrit l’âme comme une épouse qui cherche son Bien-Aimé (le Christ) et qui finit par le trouver dans l’union intérieure. Cette union se produit dans le cœur, mais elle est décrite à travers des symboles d’amour, de vin, de parfum, de jardin clos autant d’images alchimiques du cœur transformé.

 Silence, intériorité et connaissance du cœur :

Saint-Jean enseigne que Dieu se trouve dans le silence du cœur, non dans les visions ou les mots. Et ceci est de grande importance. L’expérience mystique suprême est « non connaissable » dans les termes humains. Le cœur doit donc se taire, écouter, s’ouvrir à l’inconnu. C’est là un principe fondamental de toute voie ésotérique : le divin ne s’atteint pas par accumulation, mais par dépouillement. Le cœur devient alors non seulement un organe d’Amour bien au-delà de l’affect, mais aussi un organe de Connaissance, Connaissance directe, immédiate, intuitive, c’est-à-dire, au-delà du mental intellectuel, donc au-delà d’une conscience conventionnelle.

Bien qu’inscrite dans une mouvance scolastique, l’ArkhêoHiéroKosmogamie se reconnaît à travers diverses « lumières » décrites par Saint-Jean de la Croix. Il n’y a que la « manière » et le vocabulaire qui change.

Parler du Cœur, c'est bien authentifier le ventricule droit

Ramana Maharshi indiquait, « L’atome divin du Soi se trouve dans la partie droite du cœur, à environ une distance de la largeur du doigt à partir de la ligne médiane du corps. » 


(1) Ce qui rappelle la lance du centurion lors de la crucifixion.

(2) Doctrine selon laquelle Dieu est l'unité du monde. L’ArkhêoHiéroKosmogamie peut paraître panthéiste, ce qui n’est pas le cas. Ce point demande, bien que difficile à présenté sera proposé dans une note ultérieure.

(3) Étude, connaissance de la doctrine, des ouvrages, de la biographie des Pères de l'Église.

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Publié le 13 Juin 2025

La distinction entre l’individu religieux et l’individu laïque :
Une lecture nuancée de deux visions du monde.

La distinction entre un individu laïque et un individu religieux ne saurait se réduire à une opposition binaire entre foi et absence de foi. Elle repose sur des fondements philosophiques, culturels et existentiels profonds, qui traduisent deux manières de concevoir la vie, l’éthique et la place de l’être humain dans l’univers.

L’individu (véritablement) religieux inscrit son existence dans une verticalité. Son rapport au monde est traversé par une transcendance qui oriente ses valeurs, ses décisions et ses actions. Pour lui, l’éthique n’est pas simplement le fruit d’une construction sociale ou d’une réflexion rationnelle ; elle est enracinée dans une révélation, un texte sacré ou une tradition spirituelle auxquels il se consacre en constance. Sa Foi en ce domaine qui s’est imposé à lui, plus qu’il ne l’a choisi, est profondément enracinée. Sa quête de sens est liée à un concept métaphysique, au divin, ou à une réalité supérieure qui dépasse, à la fois, les contingences du monde matériel et les contingences intellectuelles et émotionnelles. Celles-ci étant réduites autant que possible à l’aide d’une discipline choisie et respectée. L’existence, la vie, se voit perçue comme un cheminement vers une finalité ultime. C’est ce rôle, ce sacerdoce (1) même que s’octroie l’ArkhêoHiéroKosmogamie.

À l’inverse, l’individu laïque s’ancre dans une horizontalité d’une existence basée sur tout ce qui lui est extérieur et sur un début et une fin. Il se pose comme mesure de toutes choses, plaçant la raison, l’esprit critique et l’expérience humaine au cœur de sa réflexion morale et intellectuelle. Le sens, dans une perspective laïque, émerge d’une construction autonome basée sur l’expérience et le savoir individuel libre de toute autorité religieuse. En somme, l’individu est son propre dieu. La laïcité n’est pas nécessairement un rejet de la spiritualité, mais plutôt une volonté de séparer le champ du sacré de celui du politique, du scientifique et du social. Ce qui crée une spiritualité égotiste et susceptible d’accorder du « bonheur », du « bien-être », donc une pseudo spiritualité. L’individu laïque croit en la dignité humaine comme fondement éthique universel, indépendamment des croyances individuelles. Ce qui pose un problème par rapport à une dégradation certaine des principes mêmes de la laïcité : le « vivre ensemble » paraissant intéresser qu’un faible pourcentage de la société, la considération de soi étant le chef d’orchestre de la réflexion, du ressenti et de l’action engagée, ce qui entraîne une recrudescence des valeurs psychiques menant au relativisme, sinon au nihilisme, ce début de siècle en témoigne.

Cette divergence ne signifie pas nécessairement conflit. L’individu religieux peut évoluer dans une société laïque en respectant le pluralisme, tout comme l’individu laïque peut dialoguer avec les convictions religieuses dans un esprit d’ouverture. Ce qui les distingue profondément, c’est la source à laquelle chacun puise pour répondre aux grandes interrogations de l’existence : pourquoi l’existence, d’où vient-elle et comment, que devons ? Pour l’un, les réponses viennent d’une autorité transcendante ; pour l’autre, elles émanent de la conscience humaine et de l’histoire collective.

 

 

(1) Fonction qui présente un caractère quasi religieux en raison du dévouement qu'elle exige.

En somme, la Racine-Mère de l'individu religieux ou de l'individu laïque est identique. Le premier se tourne vers elle, il "tend vers" (intériorité-Cœur); le deuxième l'ignore et se porte vers le monde (extériorité-observateur/objet).

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Publié le 11 Juin 2025

On peut traduire l'ArkhêoHiéroKosmogamie par :                                                    L’union sacrée originelle d’où procède le cosmos.
Ce concept renvoie à une vision du monde où la manifestation est un acte sacré, fondé sur une hiérogamie primordiale, c’est-à-dire une union divine : Non-Être, Principe Primordial, Substance Naturelle (constituant tous trois la "Maison Royale" dont émerge le Fils-Esprit, l'Être, dont la première Parole "SOIS" permet le développement de deux principes complémentaires (masculin/féminin, ciel/terre, esprit/matière).

Advaita Vedānta : L’Advaita Vedānta est une école majeure de la philosophie indienne, fondée sur les Upanishads, la Bhagavad-Gītā et les Brahma Sūtras. Son point central est :
  • Advaita signifie "non-deux", non-dualité : il n’y a qu’une seule réalité ultime, le Brahman, conscience pure, sans second.

  • Le monde phénoménal (cosmos) est perçu comme Māyā, illusion ou apparence. Ce que prétend également l'ArkhêoHiérokosmogamie.

  • L’Atman (le Soi individuel) est identique au Brahman (l’Absolu). L'Êtreté est identique à l'Être.

L’union sacrée dans la cosmogonie : un point de rencontre
a) Origine sacrée du cosmos – ArkhêoHiéroKosmogamie

Apparition de la Manifestation à partir d’un acte sacré conçu comme une union de principes complémentaires. On le retrouve dans le mythe védique de Prajāpati, engendrant le monde par le sacrifice. Égal au sacrifice du Champ Naturel inné et intuitif lors de son propre renversement (inversion) permettant l'apparition de la Manifestation illusoire mais nécessaire.

b) Advaita Vedānta et le non-engendrement du monde 
 L’Advaita Vedānta est radicalement non-dualiste : le Brahman est unique, éternel, non créé. Le monde n’est pas créé dans un sens réel, mais apparaît comme une superposition sur le Brahman, à cause de l’ignorance (avidyā). Il ne s’agit pas d’un acte de création, mais d’un jeu de la conscience. C'est exactement ce qui se passe lors du renversement du Champ Naturel inné et intuitif.

 Relations et tensions entre les deux visions :
ArkhêoHiéroKosmogamie Advaita Vedānta
Cosmos issu d’une union sacrée, souvent symbolique ou mythologique Cosmos vu comme une illusion projetée sur la Réalité unique
Accent sur le sacré immanent dans le monde Accent sur la transcendance absolue du monde
Approche mythopoïétique Approche philosophique et métaphysique
Création vue comme processus symbolique et initiatique Réalisation que rien n’a été créé en réalité, seul Brahman est.

 Synthèse possible : une lecture complémentaire

Bien que l’Advaita nie toute réalité ultime au monde, certains maîtres (comme Śaṅkara lui-même dans son style poétique ou symbolique) ont parfois utilisé un langage imagé, voire mythique, pour indiquer la Réalité à travers des symboles.

Ainsi :

  • L’ArkhêoHiéroKosmogamie propose une mise en scène symbolique due à la conscience conventionnelle elle-même illusoire de ce que l’Advaita appelle l’émanation apparente du monde depuis l’Absolu.

  • Le mariage sacré des opposés pourrait symboliser la résorption dans l’Unité originelle : l’illusion des dualités disparaît dans la non-dualité.

En ce sens, on peut envisager que la hiérogamie originelle ne soit pas une cosmogonie réelle, mais une métaphore initiatique pour désigner l’ultime Réalité — comme dans certains Tantras non-dualistes (ex. : Kashmir Shaivism), proches de l’Advaita.


 Conclusion

L’ArkhêoHiéroKosmogamie et l’Advaita Vedānta parlent, dans des langages différents, d’une même Réalité ultime :

  • L’un par une Hiérogamie sacrée, l’autre par la métaphysique radicale.

  • L’un célèbre la manifestation sacrée nécessaire et pourtant illusoire, l’autre invite à la dissolution de toute apparence dans le Réel pur.

Ils peuvent être compris comme complémentaires dans une lecture symbolique :
 "Le symbole n’explique pas le monde, il l’éveille à sa Source" – ce que réalise pleinement la non-dualité.

« De l’union sacrée des archétypes premiers naît le monde multiple. Mais au cœur du multiple, demeure l’Un, non-duel et silencieux. »

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Publié le 10 Juin 2025

Quelques notes en dessous de celle-ci, nous avions exprimé notre relation avec la scolastique en tant que Tradition intellectuelle médiévale entre le XIIe et XVIIe siècles. De temps à autre une demande apparait concrétisant le désir de recevoir un peu plus de détails au sujet de cette relation. Donc voici:

La scolastique, qui a prospéré au Moyen Âge, est une méthode de pensée qui cherche à concilier la foi et la raison. Elle s’appuie sur une analyse rigoureuse des textes antiques, notamment ceux de la philosophie grecque, tout en intégrant la doctrine chrétienne. Les scolastiques, comme Thomas d’Aquin, ont cherché à comprendre la nature de Dieu, de l’univers et de l’homme à travers une synthèse intellectuelle structurée.

L'ArkhêoHiéroKosmogamie, un terme moins courant, semble combiner des éléments de l’herméneutique sacrée et de la cosmogonie. Cette notion pourrait faire référence à une vision holistique des origines cosmiques, intégrant à la fois des récits mythiques, des découvertes archéologiques et des interprétations religieuses.

La relation entre ces deux concepts réside donc dans leur quête commune de comprendre l’origine et la nature de l’univers. La scolastique, par sa méthode rationnelle et théologique, cherche à établir une vérité universelle sur la création, souvent en s’appuyant sur la révélation divine et la philosophie antique. L'ArkhêoHiéroKosmogamie, quant à elle, pourrait représenter une approche plus intégrative, qui considère aussi bien les textes sacrés et les mythes pour reconstituer une vision globale des origines.

En profondeur, on peut voir la scolastique comme une tentative de systématiser et de rationaliser ses origines, en cherchant à les harmoniser avec la foi chrétienne. L'ArkhêoHiéroKosmogamie, en revanche, pourrait être perçue comme une démarche plus ouverte, qui valorise la diversité des sources et des interprétations pour approcher de la vérité cosmique.

Il est important de souligner que la scolastique, tout en étant une méthode de pensée rigoureuse, n’a pas toujours rejeté les mythes ou les récits traditionnels sur l’origine de l’univers. Au contraire, elle a souvent cherché à intégrer ces éléments dans une vision cohérente, en les interprétant à la lumière de la foi et de la raison. Par exemple, certains scolastiques ont analysé les textes bibliques en les confrontant aux philosophies antiques, comme celles d’Aristote ou de Platon, pour mieux comprendre la nature de la création et de l’existence.

L'ArkhêoHiéroKosmogamie, en tant que concept, pourrait représenter cette tentative d’intégration, en combinant des éléments issus de différentes traditions et disciplines pour reconstituer une cosmogonie globale. Elle pourrait aussi refléter une approche plus holistique, qui ne se limite pas à une seule source de connaissance, mais qui valorise la pluralité des perspectives pour approcher de la vérité ultime.

De plus, cette relation peut aussi être vue comme un dialogue entre la foi et la raison. La scolastique, en cherchant à rationaliser la foi, peut s’apparenter à une démarche qui cherche à donner une base rationnelle aux récits cosmogoniques, qu’ils soient issus de la Bible ou de la philosophie antique. L'ArkhêoHiéroKosmogamie, quant à elle, représente cette quête de compréhension à travers une synthèse de mythes, de textes sacrés, permettant d’éclairer les origines de l’univers sous différents angles.

En somme, la relation entre ces deux notions est celle d’un échange constant : la scolastique tente d’harmoniser foi et raison, tandis que l’ArkhêoHiéroKosmogamie pourrait symboliser cette démarche intégrative, cherchant à rassembler toutes les sources possibles pour une compréhension plus complète des origines cosmiques.

 

 

 

 

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Publié le 9 Juin 2025

 

Nouveau symbole de

l'ArkhêoHiéroKosmogamie (1)

                                  Arkhêo : ancien, originel, premier, devant.

                                 Hiéro : sacré.

                                 Kosmo : monde, univers, ordre cosmique.

                                 Gamie : union , mariage.

Ainsi, l'ArkhêoHiéroKosmogamie - que l'on peut nommer également Union sacrée cosmique des origines et Mariage sacré archétypal du Cosmos, c'est-à-dire l'ensemble de ce qui est informel et formel, l'Union sacrée étant non-manifestée se trouve au-delà du Cosmos - englobe la Totalité, le connu et l'inconnu, le manifesté et le non manifesté, et subodore l'Absolu impalpable, inconnaissable, l'Arkhê, mais possiblement éprouvé puisque ce "possible" est contenu dans le Principe de possibilité.

Le symbole représente l'Intellect et l'Âme Principe unis entre eux, insécables, et unis avec l'Axe de verticalité unissant le Ciel et la Terre, l'Arbre de Vie, l'Arbre Droit.

"Là où est l'Intellect, là est le Trésor".

Tout le Travail proposé lors des Rencontres aboutit à Cela.

Le Symbole de l'ArkhêoHiéroKosmogamie peut surprendre par la position inversée du Soleil et de la Lune si l'on oubli l'union sacrée des opposés. De part et d'autre de l'Arbre de Vie ils représentent l'harmonie entre les polarités fondamentales. La Lune féminine (Substance Naturelle) influençant la Force vitale du Père céleste (Principe Primordiale) en minimisant sa rationalité en permettant l'éveil de l'Intuition Naturelle. 

Mais également, dans la Tradition, on inverse les symboles pour signifier la transmutation intérieure, le retournement initiatique ou le retour à la verticalité par l'union des opposés (solve et coagula). Ce "croisement" se trouve symbolisé également par les statuaires pharaoniques.

1)  © Certificat d'horodatage n° 10403 réalisé sur la plateforme Copyright.eu

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Publié le 9 Juin 2025

Une véritable recherche de l'Esprit au-delà de l’intellect :

implication impersonnelle du chercheur.

La quête spirituelle authentique va bien au-delà de la simple recherche intellectuelle ou de la compréhension théorique. Elle s’inscrit dans une démarche profonde, sincère,  souvent intime, où le chercheur s’engage pleinement dans une exploration du soi et de l’univers. La difficulté majeure sera une non participation moïque. Ce n’est pas seulement une recherche de connaissances, mais une immersion totale qui transcende le mental classique et conventionnel (intellect/émotions) et touche à l’essence même de l'idée d’être.

Dans cette démarche, une implication impersonnelle du chercheur est essentielle. Il ne s’agit pas simplement de lire ou d’étudier, par exemple les propositions orales, écrites ou schématisées de l'ArkhêoHiéroKosmogamie, ou des textes sacrés,  mais de laisser Vivre en soi chaque "pas descendant" de la recherche avec une ouverture du cœur et une présence attentive. La véritable quête demande une humilité sincère, une capacité à laisser mourir et laisser pleinement naitre ce qui se présente, ce qui remettra en cause les certitudes ou les conforts personnels.

Au-delà de l’intellect, cette recherche implique une pratique régulière (et ce terme est faible), principalement la contemplation, d'abord avec objets (ce qui s'élève en soi) puis sans objets "quand le fruit est mûr et prêt à changer de lieu". Elle exige aussi une patience infinie, car la Connaissance éprouvée de l'Esprit qui souffle et donc fait se lever, même légèrement, le voile, ne se dévoile jamais immédiatement, mais se révèle souvent dans la persévérance et la confiance, c'est à dire dans la Foi réelle absolument impersonnelle, c'est à dire non liée à l'individualité désireuse.

Il ne s’agit pas d’accumuler des connaissances même si certains éléments s'accroche à la mémoire - peu importe -, mais de laisser la conscience conventionnelle, non pas "s’éveiller à une réalité plus vaste" comme il est dit ordinairement car le " s' " indique toujours la présence d'une individualité améliorée, d'un "moi-je" maître et décideur du jeu un peu plus étincelant, mais d'un reconditionnement plus vaste qu'elle, plus simple qu'elle, plus "immobile" qu'elle. 

                                      Avec le sourire...

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Publié le 3 Juin 2025

Ceci est une réponse rapide mais suffisante à une question posée à plusieurs reprises :  Que cachent les termes Aspirante et Aspirant? Quelle différence avec "chercheur spirituel"?

            L’Aspirante, l’Aspirant ne sont pas des individualités quelconques, en leurs cœurs sont présents, ouverts, les « Possibles » : l’inspiration, l’aspiration, l’appel, l’intuition, etc. L’Aspirante et l’Aspirant réels Entendent l’Appel de l’Être-Esprit, l’Appel du Fils-Esprit-Dieu. Il faut pourtant les prémunir, dès le premier pas engagé, d’un certain danger : les précautions à s’associer par rapport aux êtres de l’entourage : les êtres qui vous accompagnent sont ou des ailes ou des boulets est-il dit. Il n’y a dans ces paroles rien de péjoratif. Nous avons moult fois constaté l’influence inconsciente d‘un entourage aimant et bienveillant, mais porteur de distractions, substantif féminin employé dans son sens premier : action de retrancher une partie d’un tout. Il s’agit donc de ne pas manquer d’attention, de se garder des influences en se tenant relié aux racines de l'Arbre "montant", l'Axe de Verticalité. En ce sens, on peut comprendre mieux les mots sibyllins qu’Adésius le mystérieux dépose en l’oreille de son disciple Constantin (272-337) : quand un jour tu prendras part aux Mystères tu auras honte d’être né comme un homme.

Aspirantes et Aspirants véritables sont recouverts d’un double aspect : inspiration/aspiration. Du point de vue du « haut », de l'Esprit, l’aspiration divine du latin aspīro souffler vers, diriger son souffle vers, et inspīro souffler dans. L’être - sans le savoir, le vivre -, est « inspiré » par le Fils-Esprit parce que celui-ci ne cesse de souffler en lui, à la différence de l’Aspirante et l’Aspirant véritables qui en sont conscients et "aspire" vers lui. Double mouvement réunit en un seul. En fait, devenir conscient qu'il s'agit du Fils-Esprit qui perçoit à travers toutes les facultés sensorielles et non pas l'individu, l’être moi-je à la fois sujet et observateur séparé de "son" observation.

Réponse de surface mais suffisante, car jamais "tout" se place sur l'étal public.

 

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Publié le 22 Mai 2025

Tenir une pierre dans la main est une expérimentation à la fois concomitante et simultanée concernant l’entièreté du monde minérale, la globalité présente dans la particularité/la particularité présente dans la globalité. Ainsi pour le monde végétal, animal, humain. Entièreté du sensible et du substantiel en la Conscience Absolue, l’Êtreté, lorsque la conscience conditionnée est « démuraillée ». Il n’y a que l’Êtreté -non la part individuelle - dont un cancer fût une propriété émergente, qui EST toutes les individualités mêmes qui ont un cancer. La seule à pouvoir, non pas comprendre, mais Entendre véritablement, la seule qui est l’autre. Que peut bien apprécier, respirer et exprimer l’individu dont l’expérience vécue lui est propre ? Il mettra à disposition une sorte de bienveillance circonstanciée basée sur la sensiblerie au gout de guimauve absolument pas officinale et dénuée de réciprocité. Rappelons que le substantif féminin « bienveillance » exprime l’action de bien veiller sur, souhaiter le bien que l’autre veut, quel qu’il soit. Ce qui reste foncièrement dualiste.

                                     

© Serge Simonotti. Marie-Léandrine et l'évêque de Namur.

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Publié le 22 Mai 2025

 

Petit arrêt dans les Archives évangéliques.

                             Le complément pratique de Jean chapitre 10, versets 10-30 se tient en Matthieu 25, 1-13 concernant les vierges sages (1) qui en toute liberté de choix ont aspiré à la Connaissance, et les vierges folles (2) qui, en toute liberté de choix, sont restées délibérément dans le monde de l’extériorité par le joug exercé par le « moi-je » (nom, prénom, genre et titre que ce moi-je s'accorde en association avec le corps physique) en tant qu’observateur. Nous laisserons Aspirantes et Aspirants, Disciples, lectrices et lecteurs, curieux, découvrir ou redécouvrir ces versets s'ils le désirent. Si nous nous penchons suffisamment en direction de la profondeur cachée en ces paroles : il n’y a de Liberté vraie qu’après avoir eu le courage de laisser se retirer le t de liberté. Ce Reste, Libéré est synonyme Êtreté. Est "en Êtreté" celle, celui qui est libéré de la « carcéralisation » due aux choix émotionnels ou calculés de l’être, à ses contingences liées à des relations de cause à effet affublé de la croyance qu'elle, il a en l'idée d'être ce qu'il pense être (cette position instable mérite bien que l'on en rie gentiment). L’Êtreté est sans raison, car la Connaissance est sans raisonnement appliqué. Cela ne demande aucunement une quelconque maîtrise de soi, mais un abandon au Cœur d'une Simplicité heureuse, et cet abandon est bien une déconstruction, une rétroaction, un dé oublie menant "l’exécuté moïque" au Vide de l’être et instantanément à l’Êtreté. Ce "passage" n'est pas dénué de ce que l'on peut nommer "peur" sans faire d'erreur sur le choix du mot.

                                      Il nous faut préciser ce que nous Entendons lors de l’adoption du substantif féminin « Cœur » auquel est accordée la capitale. En hébreu, le mot cœur se dit leb et représente l’organe de l’intelligence que l’ArkhéoHiéroKosmogamie nomme Intelligence Naturelle ou Intelligence intuitive. Ce Cœur divin au cœur même du cœur humain, que nous ne cessons d’évoquer lors des Rencontres, est véritablement le siège de l’Intelligence réelle, l’Intelligence génératrice de l’Intuition Naturelle et de la pensée qui en découle. Et il n’y a en cela, aucune affectivité ni aucune sentimentalité, ni aucun rouage intellectuel. 

 

1˙Il faudra entendre sage dans le sens d’Intelligence Naturelle c’est-à-dire l’Intelligence divine en soi.

2˙Dans le sens sans l’Intelligence divine en soi c’est-à-dire se tenir dans le comportement ordinaire en lequel se tient - entre autres - l’oubli.

 

 

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